Parrainer

J’ai décidé de me lancer dans l’aventure Solhimal en décembre 2014. Je découvre le site et l’association, voit le profil d’une petite jeune fille de 4 ans en Inde en attendant d’un parrainage afin de pouvoir rester au jardin d’enfant. Ma décision est prise et je deviens donc la marraine de Chotin qui vit au Camp Manu Ka Tilla avec sa famille. Après plusieurs années d’échanges de courriers et de colis, je pars à sa rencontre en février 2017 via un voyage organisé par Solhimal. Que d’émotions ! Pouvoir enfin voir cette petite, sa famille et leur exprimer toute ma joie. Ce voyage m’aura ouvert encore un peu plus les yeux sur la situation en Inde et dès le mois de Juillet, je décide de parrainer une seconde petite fille de 7 ans à l’époque, Kelsang. Ni une ni deux, je retourne sur place en octobre 2018 afin de pouvoir revoir Chotin et rencontrer Kelsang. Quel bonheur de voir ces deux demoiselles grandir, évoluer et surtout me parler d’école et d’avenir ! C’est une fierté immense de savoir qu’elles pourront atteindre leur but. Un vrai lien s’est créé au fil des ans et elles font parties intégrantes de ma vie au quotidien. Cette expérience que je vis a amené plusieurs personnes de mon entourage à se lancer dans le parrainage. J’ai donc pu rencontrer plusieurs filleuls lors du voyage en 2018 et ainsi envoyer des nouvelles et des photos à leur marraine.

Nous avons connu Solhimal par une relation de notre fils. Nous parrainons Roshan depuis 2004. Et comme il terminera ses études prochainement, nous parrainons également Lhakpa depuis 2018. Roshan est né en 2000, il est maintenant étudiant en 3ème année de gestion d’entreprise à l’université de Katmandou. Sa famille vit à Katmandou. Lhakpa est né en 2014 et vit avec sa famille à Katmandou ; le papa est cuisinier occasionnellement pour des fêtes. Les grands-parents sont fermiers. Depuis 2020, du fait de la pandémie, nous ne pouvons plus correspondre par courrier postal et échangeons uniquement par mail. C’est regrettable de ne plus pouvoir envoyer de petits cadeaux à nos filleuls. Nous avons rencontré Roshan en 2017 lors d’un voyage au Népal organisé par Solhimal. Chaque participant au voyage a pu rencontrer son filleul dans son établissement scolaire. Ces visites d’établissements ont été très intéressantes et nous avons été partout très bien accueillis. Roshan avait alors 17 ans et il nous a invités à rencontrer sa maman dans leur habitation. Cela nous a permis de découvrir leurs conditions de vie très modestes et de réaliser combien les Népalais ont besoin de l’aide des pays plus favorisés économiquement. Ce que nous aimons le plus dans les parrainages avec Solhimal, c’est que les contributions des parrains sont versées directement aux établissements scolaires , obligeant donc la scolarisation. De plus, nous pouvons aider directement et librement les familles par l’intermédiaire de Solhimal. Encore merci à Solhimal de mettre en relation les familles Népalaises et Indiennes qui en ont besoin avec les familles Européennes qui souhaitent partager. Pour nous qui vivons dans un pays plus favorisé, c’est un grand bonheur de pouvoir aider ces familles dont la vie est difficile.

Parrainer.... C'est la vie. C'est devenu ma vie. Parrainer, c'est au delà d'apporter un soutien financier, se donner bonne conscience d'occidental. Parrainer c'est une rencontre, magique, entre un enfant et soi. Parrainer, c'est découvrir une histoire personnelle, humaine. Parrainer, c'est donner de l'amour et de l'attention à un peuple et des enfants souvent livrés à des conditions de vie difficiles. Parrainer, c'est également, personnellement, le début d'une 2nde vie pour moi. Le parrainage, j'y pensais depuis l' âge de 17 ans. J'en ai 50 maintenant. Peur de ne pas tomber sur la bonne personne, la bonne association, peur que l'argent donné n'aille pas à l'enfant.... Bref. Autant de choses et de raisons qui ne m'ont pas permis de conduire le projet au bout. Un ami, qui parrainait depuis 18 ans une petite fille népalaise devenue jeune femme maintenant,  m'a alors conseillé Solhimal. Je me suis lancé dans l'aventure en décembre 2019. Puis il y a eu l'équipe Solhimal. Puis il y a eu surtout Râm. Mon filleul. Mon petit prince Népalais. Puis il y a eu également et immédiatement.. Tenzin Leksheyy, devenu mon ami, mon frère de cœur... Puis il y a ensuite Tenzin, ma petite dernière filleule. Le parrainage Solhimal, c'est l'histoire d'une rencontre qui doit se faire, des histoires qui doivent se mélanger.... Adhérez. Parrainez. Aimez.... Vous ne le regretterez jamais ! Merci SolHimal.

Parents d'un fils de 7 ans à l'époque, nous étions à la recherche d’une association permettant d’aider un enfant en difficulté en le parrainant, et plus spécialement dans un pays où les aides de l’État sont loin d’être aussi avantageuses que les nôtres. Nous souhaitions nous rendre utiles et transmettre ces valeurs d'entraide à notre enfant. Étant particulièrement admiratifs de la culture et de l’état d’esprit des peuples de l’Himalaya, et passionnés par cette région du monde, nous avons donc orienté nos recherches dans ce sens. Google a fait le reste ! Nous parrainons une jeune fille depuis février 2018. Jenisha avait 10 ans lorsque nous avons commencé notre action, et nous avons pris plaisir à la voir grandir au travers des photos et courriers envoyés par l’association au Népal. Nous avons, en plus de notre parrainage, envoyé quelques colis au Népal, contenant des vêtements mais aussi des petites attentions pour Jenisha et sa famille. Mais la pandémie nous a empêchés de continuer. Nous communiquons désormais par email. Nous avons en mémoire cette toute première photo reçue, sur laquelle elle semblait triste… Quelques jours après l’envoi de notre colis contenant des vêtements, nous avons reçu une nouvelle photo sur laquelle son visage s’était illuminé. C’est là que nous nous sommes sentis fiers de faire partie de l’aventure Solhimal, et d’apporter un peu de joie sur un continent qui n’est pas épargné par les épreuves. Nous ressentons une véritable connexion avec notre filleule, et la voir grandir et s’épanouir nous procure une immense satisfaction ! Notre fils partage également cette expérience, et c’est pour lui une véritable joie d’avoir des nouvelles de sa « sœur de cœur ». Nous sommes nostalgiques de l’époque à laquelle nous communiquions encore par courrier. Savoir que Jenisha avait tenu cette lettre dans ses mains renforçait cette connexion, mais le Covid a changé nos plans ! Nous espérons pouvoir nous rencontrer un jour, grâce à un voyage avec l’association… Nous nous sentirions d’avantage utile pour Jenisha mais aussi pour sa famille, et plus largement pour sa communauté. Parrainer n’est pas qu’un don d’argent, c’est aussi un don de soi, une transmission des valeurs que nous portons, et de l'altruisme que nous souhaitons transmettre. Et de le faire en dépassant les frontières, c’est encore plus grand !